Louis SCHLAEFLI
Am Schlusse des gefälligen Schreibens vom 23. März v. J. (...) haben
Ew. Hochwohlgeboren mir den Vorschlag gemacht, einen dem bischöflichen
Gymnasium gehörenden grossen Teppich, mit dem Wappen des Kardinals Von
Rohan zu erwerben um denselben an passender Stelle im alten Schlosse aufhängen
zu lassen zum Gebrauche der Kirche St Stephan durch einen zweckmässigen
modernen Teppich zu ersetzen. Ich habe mich sofort mit dem Umtausche einverstanden
und so wurde der fragliche Teppich schon im letzten Frühjahr in das Rohanische
Schloss übertragen. Es wurde zum Ersatz ein neuer Chorteppich angeschafft
zum Preise von 600 Mark, wie anliegende Rechnung nachweist. Wenn Ew. Hochwohlgeboren
gütigst diese Ausgabe genehmigen, so kann deren betrag an den Herrn Oekonom
Metz im Gymnasium St Stephan ausbezahlt werden.
(...)
Th Schmitt
Il s'agit manifestement de la tapisserie aux armes des Rohan, toujours exposée
au château des Rohan. Quant au tapis reçu en échange, il
y a fort à parier qu'il a disparu lors du bombardement de 1944, perte
qu'il n'y a pas lieu de déplorer.
Si cet échange n'avait pas eu lieu en son temps, la tapisserie se trouverait
peut-être toutefois au même endroit : l'on sait que le Collège
Saint-Étienne s'est résolu, il y a bien des années, à
déposer les tentures de Ste Attale et de Ste Odile au Musée de
l'Oeuvre Notre-Dame.
Se pose, par contre, la question de savoir comment Saint-Étienne est
entré en possession de cette tapisserie. Il convient de rappeler les
efforts de l'abbé Muhe pour restituer l'ancienne église Saint-Étienne
au culte : il fut, de ce fait, à l'origine de l'implantation du Petit
Séminaire dans l'enclos de Saint-Étienne. C'est lui aussi qui
offrit à l'église certains trésors qu'elle conserve toujours
: la Piéta de Nicolas de Haguenau (1501), un rare tableau (Crucifixion)
provenant du couvent des Stes Marguerite et Agnès..., et sans doute aussi
cette tapisserie